Psykick Lyrikah

Même s'ils ne sont pas nés de la dernière pluie, grâce à leur premier album studio ("Des Lumières Sous La Pluie") classé 7ème de votre top 20 et bien accueilli par l'ensemble de la critique, Arm et Mr Teddybear se révèlent pour beaucoup comme la révélation hip-hop française de la fin de l'année 2004. Avant de partir en tournée en ce début d'année 2005, ils ont accepté de répondre à quelques unes de nos questions.



Hip-Hop Core: Vous avez réussi à vous faire un nom sans pour autant monter sur Paris et sans chercher à multiplier les collaborations. Ce n'est plus si courant que ça. Que vous inspire votre parcours et la polarisation médiatique indiscutable du rap hexagonal?



Arm: Nous faisons la musique qui nous correspond, donc sans copinage ni opportunisme. Et comme l'album a été conçu à Rennes et à deux, et qu'il fonctionnait comme ça, on n'a pas eu l'envie ni le besoin d'aller chercher quoi que ce soit ailleurs. Notre parcours… ben il débute encore, donc on peut juste te dire que pour l'instant ça a fonctionné simplement, sans forcément beaucoup de moyens. Donc avançons comme ça sans se poser trop de questions: Celle de la centralisation du rap en France en est une que je ne me suis jamais posé…



HHC: Comment êtes-vous entrés en contact avec Idwet? Pouvez-vous nous en dire plus sur cette structure?



Arm: C'est Lionel d'Abstrackt Keal Agram qui a filé à Idwet une démo de ce qu'allait être la mixtape. Idwet est un label rennais, pour les infos: www.idwet.com, vous aurez tout-là. Ce sont des gens avec qui on s'entend parfaitement, à la fois humainement et artistiquement, la confiance est mutuelle, c'est appréciable.



HHC: La scène est visiblement un de vos moteurs principaux. Pourquoi avoir sorti comme premier essai long format un album live?



Arm: Le label aurait aimé qu'on reprenne certains titres de la streetape pour l'album: des morceaux comme 'Salle 101' ou 'La Cage Aux 1000 Couleurs'. Nous non. On voulait repartir sur du nouveau, pas améliorer ou remettre des morceaux déjà faits. Ensuite il y a eu ce concert des bars en Trans, à Rennes en 2002. C'était l'un de nos premiers. Ils ont longtemps gardé l'enregistrement de ce live, et nous ont proposé peu avant la sortie de l'album d'en faire un objet un peu artisanal (un cd-r avec un visuel), d'une part pour proposer aux gens ce qu'eux avaient aimé de nous à cette période, parce qu'on ne réutiliserait rien de ça pour l'album, d'autre part parce qu'ils aimaient le rendu de ce concert. On en gardait un bon souvenir: on a dit ok. Nos live ont évolués depuis, mais ça laisse un bon souvenir d'une période…



HHC: Qu'est-ce qui vous attire tant dans cette ville froide et inhumaine qui peuple vos sons et vos textes?



Mr Teddybear: La ville a toujours été source d'inspiration dans la littérature comme dans le cinéma. Personnellement, ce qui me fascine le plus dans les villes en général, ce sont les scènes de surréalisme et/ou de cruauté ordinaire auxquelles on peut assister, d'autant plus qu'au bout d'un moment, les gens s'en foutent total, et nous avec. On n'est pas mieux que les autres. Simplement, le sentiment qui m'inquiète, c'est l'impression d'un laisser-aller général, que les gens font moins attention à ce qui peut se passer autour d'eux. Les villes créent ce genre de comportement "j'm'en-foutiste" où les autres n'ont plus vraiment d'importance. Encore une fois, on n'est pas mieux que les autres. Sur l'album, on se positionne un peu en sentinelles et on décrit ce qui se passe, mais au quotidien, on n'est pas aussi attentif, malheureusement.

Arm: De mon côté je ne sais pas vraiment expliquer le rapport que j'ai à la ville, je suis plus à l'aise dans mes textes, ou le ressenti peut être mieux discerné. Disons que c'est le schéma type "Fascination/Répulsion". Nos villes sont des entités à part entière, je pense que l'âme d'une ville n'est pas faite seulement des gens qui l'habitent.



HHC: J'ai l'impression que les ombres de "Dark City" et des oeuvres de Philip K. Dick flottent sur la cité que vous dessinez, non?



Arm: On aime "Dark City" ou "Blade Runner", on apprécie aussi beaucoup les livres de K.Dick, mais ça n'est pas une influence directe de l'album. En tout cas pas pour les textes. Mes influences sont plus classiques, notamment la littérature Russe du XIXème. C'est plus la ville de Gogol ou Dostoïevski qui me parle, on est plus dans ce domaine du réalisme qui penche parfois vers un certain onirisme, voire l'absurde. Je ne suis pas du tout dans l'univers de la science fiction. 'Salle 101' s'inspirait ouvertement de '1984' d'Orwell, mais c'est plus du domaine de l'anticipation, donc pas si loin de nous que ça… pour imager, disons que je penche plus du côté de "Brazil" que celui de "Dark City", et peut-être plus encore "Taxi Driver" que "Brazil", au niveau de la cité que l'on dessine.



HHC: Mr. Teddybear, comment as-tu abordé la création de cet album et sa mise en musique pour aboutir à cet univers sombre étonnamment cohérent?



Mr Teddybear: J'ai croisé Arm pour la première fois dans une radio, de ce fait on avait accès à beaucoup de musiques différentes, et même à l'époque, dans nos émissions, on ne voulait pas se moquer du monde, et présenter des choses un peu plus variées qu'une plate émission de rap ou de musique électronique. C'est cette même idée qu'on retrouve dans cet album. Je suis quelqu'un qui, personnellement, a écouté beaucoup de rap au lycée à la manière d'un adolescent, et j'en ai retenu globalement un goût d'être honnête avec soi-même et avec les autres, et de ne pas mettre un mot à la place d'un autre. Ceci dit, je n'ai jamais écouté que du rap, mais aussi pêle–mêle du blues, de la musique de film, de l'electronica, du folk… Pour mes musiques, j'ai juste travaillé du rap en utilisant les sonorités que j'aime, qui ne sont en effet pas de la soul ou du funk, auxquelles on s'intéresse depuis peu de temps. J'ai surtout fait du rap en ne me souciant ni de structures traditionnelles, ni des sons qu'on retrouve souvent, mais seulement en voulant aller au bout de mon idée. Après, si c'est sombre, ce n'est pas calculé du tout, je dois mieux exprimer ces choses-là peut-être… Mais si mon quotidien change, si ma vie change, peut-être que moi je ne voudrais pas, ou ne pourrais pas exprimer les mêmes choses…



HHC: Pourquoi ce choix de plusieurs plages instrumentales sur un projet pourtant déjà court?



Mr Teddybear: Tout simplement parce qu'on s'exprime tous les deux Arm et moi, à 50/50, et que lui aussi veut parfois dire des choses qui se disent mieux en sons et en notes qu'en mots. D'autre part, ça permet d'aérer l'écoute sur la longueur d'un album, et spécialement un album de rap. Ça me paraît pas mal de s'exprimer de plusieurs manières dans un disque, de prendre des chemins dérivés… Certaines plages instrumentales en introduisent d'autres, comme pour 'Descente' et 'Ma Ville', d'autres amènent une autre face de l'album comme 'La Tête à Effacer'. Globalement, toutes ces plages instrumentales permettent de faire le bilan de ce qui a été entendu et dit, et de passer à autre chose. C'est pour cette raison qu'on y tient beaucoup: on y gagne en clarté de propos, et c'est justement ce qui nous tient à cœur.



HHC: Généralement c'est plutôt Arm qui s'adapte à Mr Teddybear ou l'inverse dans le processus de création?



Mr Teddybear: Du point de vue de la conception, j'ai tout fait en un temps assez court, et en concevant tout comme si les instrus allaient rester telles quelles, et Arm s'est adapté aux instrus. Il n'y a pas plus de réflexion que ça dans ce que je fait, mais par contre j'ai remarqué qu'en général, on s'entend sur une idée avec Arm, et de ce fait, mon instru et son texte vont dans le même sens, comme pour 'Ma Ville' ou 'Des Lumières Sous la Pluie' par exemple. L'album instrumental était quasi fait en premier, et les textes dans un deuxième temps .



HHC: Arm, je crois savoir que tu es proche de la scène slam. Qu'est-ce qui te plait dans cette forme d'expression?



Arm: Ah non… je ne suis pas du tout proche de cette scène. Je ne la connais pas. Mais je sais que c'est un truc qui se développe un peu en France. Récemment j'ai été invité à une soirée "slam" dans un bar de Rennes: il n'y avait que des étudiants qui déclamaient des poèmes à la con, je suis resté dix minutes. Après il y a certainement des choses intéressantes là-dedans, mais le côté "poésie à capella" ne m'intéresse pas trop.



HHC: Tes textes sont truffés de figures de style et d'un vocabulaire pas franchement communs dans l'univers du rap. Où trouves-tu l'inspiration et où vas-tu chercher ces tournures de phrases très littéraires qui permettent de traiter différemment des thèmes rappologiques plutôt classiques?



Arm : Je ne sais pas d'où vient "l'inspiration", certainement du quotidien, et puis de ce que je lis, écoute, ou vois tous les jours. Tout se mélange en fait, ça surgit de manière sûrement inconsciente lorsque j'écris… L'aspect littéraire… en fait je ne cherche pas à donner cette impression, mais il se trouve que j'ai cette écriture un peu dense… je lis des livres, mais je ne suis ni un dévoreur de bouquins ni un grand spécialiste en littérature, par contre ce que je lis influence forcément ma façon d'écrire. Par exemple l'album a été, au niveau des textes, très inspiré de Dostoïevski, qui a écrit des livres qui m'ont vraiment mis des claques… tu ne peux pas, après avoir lu ça, employer les mots n'importe comment… alors tu te donnes un peu de mal pour que ça ait une gueule, sans prétention aucune… moi je suis à l'aise dans ce type d'écriture très impulsive et à plusieurs niveaux. Mais il n'y a jamais rien de calculé ou de pré-établi.



HHC: En parlant de littérature avez-vous eu des coups de cœur en la matière dernièrement?



Mr Teddybear: Moi j'ai eu deux gros coups de cœur dans ce domaine récemment, c'est "La Nuit de l'Oracle", de Paul Auster, et "La Conjuration des Imbéciles", de John Kennedy Toole. Les deux m'ont beaucoup touché, le premier parce qu'il raconte l'histoire d'un écrivain qui sort d'une maladie très dure, et se remet à écrire dans un petit carnet très spécial, sur lequel il commence à jeter des idées, en finissant par se perdre dans ses histoires. Comme s'il ne savait plus faire la part des choses entre ce qu'il est et ce qu'il écrit, ça me touche parce ça ressemble à ce qu'on veut éviter: nos pseudos, Arm et Mr Teddybear, existent justement parce que ce ne sont que des parts de nous-même qui doivent ressortir en musiques et en textes, comme un exutoire. Au quotidien, si j'étais vraiment le Mr Teddybear des disques, ça poserait quelques problèmes… Le deuxième est une peinture assez noire de la société américaine des années 60. Curieusement, c'est assez contemporain et universel, car sous couvert d'un humour très noir (on rit souvent, mais plutôt jaune…), il raconte l'histoire de personnes soit égoïstes, soit obsessionnelles (voire les deux), qui sont deux manières de se couper des autres. Mais ces personnages sont à la fois victimes et bourreaux vis-à-vis des autres. Cela montre comme cruelle peut être la société, et comme il est dangereux de vivre sans elle. Je ne suis pas critique littéraire, mon analyse n'est sûrement pas géniale, mais c'est du moins ce qui m'a marqué dans ce livre. Pour la petite histoire, l'auteur s'est flingué en 1969 avant d'avoir publié quoi que ce soit. D'autre part, ce dernier montre les gens un peu comme des fourmis qui grouillent, s'agitent et survivent. Et c'est marrant parce que j'ai retrouvé une idée pas très loin de ça chez un dessinateur de BD: Nicolas de Crécy et son "Prosopopus". Malgré tout dans ces deux derniers ouvrages, le discours est assez désesperé, et c'est toutefois ce qui nous différencie. On essaie de faire une peinture lucide de ce qui peut se passer autour de nous, mais pas nécessairement aussi sombre.

Arm: Je viens de lire "Le Postier" de Charles Bukowski, un auteur que je n'avais jamais lu, mais dont j'entendais souvent parler… j'ai bien aimé. En ce moment je lis "Le Voyage Au Bout De La Nuit" de Céline, que je n'ai jamais eu le courage de lire avant. J'ai sans arrêt repoussé la lecture de cette œuvre, je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être à force de tout entendre à son sujet… Par contre, c'est un peu pareil que pour la musique, je ne me tiens pas au courant de ce qui sort.



HHC: Pour revenir plus précisément à tes textes Arm, compte tenu de leur complexité, ne crains-tu pas de rebuter pas mal d'auditeurs au premier abord?



Arm: J'en rebute déjà paraît-il ! Je ne pense pas que mes textes soient si complexes que ça, je pense que ce sont les émotions dont ils parlent qui le sont… Tout ça n'est pas important, j'écris comme je le sens, assez vite et sans intellectualiser quoi que ce soit: le résultat a une forme dont je ne suis plus vraiment maître, la manière dont les gens vont prendre ça ne m'appartient plus… on peut me dire que c'est sinistre, complexe, voire chiant, tout ce que tu veux… je pense moi que c'est sincère et que ça parle d'émotions que tout le monde connaît… ça se voit sur scène. La musique, c'est notre espace de liberté, et par cette même logique, les gens sont libres de ne pas aimer, c'est quelque chose qui ne me pose pas de problème.



HHC: Parlez-nous d'Olivier Mellano, qui est il? Comment l'avez-vous rencontré, quel a été son niveau d'implication dans le processus créatif?



Arm: Olivier est un guitariste qui a collaboré avec beaucoup de gens, il a longtemps accompagné Miossec et Dominique A, a composé avec Yann Tiersen, Laetitia Sheriff, bref il vient plutôt de la scène pop-rock indépendante. C'est Thomas Lagarrigue, d'Idwet, qui nous l'a présenté. Il manquait quelque chose à 'L'Homme Errant', on pensait faire poser des cordes. Finalement, Olivier, qui a aimé le disque (à ce moment non finalisé), s'est proposé de poser des plans guitare sur ce morceau. Il avançait tellement vite en studio qu'il a joué sur deux titres supplémentaires. Les morceaux étaient déjà composés, mais il a véritablement donné âme à 'L'Homme Errant' et a rendu les deux autres titres plus organiques et vivants. C'est devenu un ami. Il a l'expérience qu'on n'a pas, il nous aide et nous conseille, et nous accompagnera régulièrement sur scène en 2005.



HHC: Envisagez vous d'autres collaborations de ce type avec des musiciens?



Mr Teddybear: Bien sûr ! Parce que, définitivement, rien ne remplace l'apport d'un vrai musicien au niveau musical. D'autre part, ça permet au morceau d'évoluer et de vivre un peu par lui-même. Ce ne sont que des bonus: on discute, on voit d'autres points de vue, on en ressort grandis, et quoi qu'il se passe, cela ne peut qu'être bénéfique pour le morceau. Cependant, on ne va pas se cantonner à la guitare, même si l'apport d'Olivier est énorme et a vraiment dépassé nos espérances.

Arm: L'apport d'instruments, c'est vraiment quelque chose qu'on va essayer de développer par la suite. Je joue moi-même de la musique, et la plupart des choses que j'écoute ne sont pas à base de machines, donc j'avoue que ça me manque un peu pour l'instant…



HHC: Pourquoi les gens qui vous accompagnaient sur la mixtape (Super Micro, Iraka 20001, Kroniker, Sept…) ne sont ils pas présents sur votre album?



Arm: Beaucoup des featurings de la mixtape étaient des relations de DJ Remo (alors le dj du groupe). Il y en a que Teddy ou moi n'avons même pas rencontré. Même si depuis on a fait la connaissance de certains, avec qui on est potes (Sept par exemple), on ne prévoyait sur l'album que très peu de collaborations. On savait qu'on avait besoin de se retrouver un peu avec Teddy, et d'explorer des thématiques et des atmosphères très personnelles. L'ambiance intimiste du disque tiens d'ailleurs beaucoup à ça. On a enregistré un titre avec Iraka alors que l'album n'était pas bien défini, et plus on avançait, moins le morceau correspondait à la cohérence de l'album, on a donc préféré ne pas le mettre, même si le morceau est bon. C'est la même chose avec nos potes de Rennes, Simba par exemple, ça ne nous empêche pas de faire d'autres morceaux ensemble, mais on avait une idée très précise de ce qu'allait être ce premier véritable album, et on savait qu'on devait fonctionner comme ça.



HHC: J'avais lu que vous étiez de gros adeptes de cinéma, ce qui se ressent d'ailleurs dans certains titres vraiment scénarisés, quels sont vos films cultes à chacun et pourquoi?



Mr Teddybear: C'est dur de t'en citer un seul… Pendant un moment j'aurais été tenté de te citer des "Lost Highway", "Eraserhead" et des "Mulholland Drive", de David Lynch, mais là ce serait plutôt "Une Histoire Vraie", peut-être justement parce que tout est dans le titre. Non que je n'aime que les histoires vraies, mais c'est plutôt qu'il montre la complexité de la vie et les chemins détournés qu'on peut être tentés d'emprunter, ceci d'une manière très simple. La caméra se fait très discrète et très sobre. C'est un peu un film bilan, où les personnages tirent les conclusions de leurs actions et des regrets qu'ils ont pu avoir pour finalement arriver à la fin de l'histoire, et la caméra disparaît vers les étoiles. J'ai trouvé ça tellement beau et riche de sens que j'ai vraiment aimé celui-là, mais ce n'est pas trop dans ma nature d'avoir un film-culte, ou plutôt c'est tous les films que je vois qui sont cultes pour moi. Petite mention spéciale à "Memento", revu récemment, mais je reste sur "Une Histoire Vraie".

Arm: La question piège! Je pourrais t'en citer plein, mais disons que "Paris, Texas" de Wenders est un des films que j'ai le plus aimé. Parmi les autres, en vrac "Les Sentiers De La Gloire", "Apocalypse Now", "Heat", "Carlito's Way", Sinon je suis un dingue des films de Kurosawa, toutes périodes confondues. Et puis ceux de Scorsese, Leone, Eastwood… Parmi les films plus récents, celui sur lequel j'ai vraiment bloqué est "La Ligne Rouge" de Terence Malick. Ce film est incroyable.



HHC: Il semblerait que ces derniers temps un certain buzz naisse autour de votre album; est ce qu'il se matérialise concrètement par des propositions de scènes, de collaborations…?



Arm: Pour les concerts, ça se passe plutôt bien, l'accueil de l'album a bien boosté les choses. Parmi les concerts prévus en 2005, on va tourner pas mal avec La Rumeur, avec qui on a déjà joué, et pour qui nous avons beaucoup de respect. Pour les propositions de collaborations, j'en ai eu quelques-unes, mais bon je ne suis pas harcelé tous les jours... J'ai enregistré avec le collectif Homestretch, de Paris, sur quelques titres, dont un morceau avec Iris, dont je ne connaissais qu'un ou deux morceaux, et avec lequel je me suis très bien entendu.



HHC: Quels sont vos projets actuels?



Arm: Des concerts, de la compo, de l'écriture… pour l'instant le principal est de défendre un maximum le disque sur scène, tout en commençant à préparer autre chose, à notre rythme. Mais rien de suffisamment avancé pour en parler.



HHC: Un mot à ajouter?



Arm: Rien de spécial, sauf merci à vous, Big up aux gens du site.



Interview de Dext
Questions de Dext et Cobalt
Janvier 2005

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