Xndl

A la tête du label européen de hip hop indé le plus actif mais aussi artiste, promoteur et rassembleur, Xndl est un de ces activistes de l'ombre, à l'origine de quantité de projets qui ont retenu notre attention ces dernières années. Bref, une figure incontournable que l'on se devait de rencontrer. Conversation avec le monsieur. English version



Hip-Hop Core: Ok, tout d'abord présente toi, et raconte-nous d'où tu viens et comment tu t'es familiarisé avec le hip hop indé... Tes albums cultes...



Xndl: Salut, avant tout... Merci pour l'interview et l'intérêt porté à notre travail. Mon nom est Xndl, je vis en Allemagne où je dirige le label indé Subversiv et la platforme Offbeat Network.
J'ai commencé à écouter du hip hop vers la fin des années 80, je crois. Je n'écoutais que du metal et du hardcore à cette époque (et je continue à en écouter) et les premiers trucs hip hop que j'ai entendu venaient de crews anglais comme Silver Bullet, Hardnoise ou Gunshot. J'ai été bluffé par ce son et j'ai commencé à rechercher du son "britcore" pendant 2-3 ans. Le hip hop US ne m'intéressait pas, trop lent, des rappeurs ennuyeux et des lyrics débiles. Ca a commencé à changer progressivement lorsque j'ai entendu les premiers trucs des Hieroglyphics (91-93), puis du Living Legends et du Project Blowed, et ensuite il y a eu la sortie de la première compilation Anticon. Ce fut une sortie phare, pas pour sa qualité mais pour la constellation d'artistes originaux qu'elle proposait, et parce qu'elle signifiait le début du mouvement de cette scène alternative dont elle fut la pièce fondatrice... Après ça, j'ai perdu tout interêt pour le hip hop "classique" et j'ai commencé à n'écouter que des trucs plus tournés vers l'abstrait et l'électro.
Quant à mes albums cultes de hip hop... Peut-être le "Boxcar Sessions" de Saafir, "No Need For Alarm" de Del, et le premier album de Them.



HHC: Il semble que l'Allemagne ait un attachement particulier pour le hip hop indé depuis plusieurs années. Par exemple les premiers concerts du Project Blowed en Europe se sont faits à Berlin. Il y a aussi l'existence de gros magasins comme Vinylkingz ou Hiphopvinyl... A quoi tu attribues ce phénomène?



X: Honnêtement, je pense que le gros du public pour ce type de musique se rétrécit de plus en plus et qu'il n'a jamais été aussi important que dans des pays d'Europe du Nord ou même en Suisse ou en France... Il y a eu plus de concerts annulés l'an dernier que de concerts qui ont eu lieu. Et je parle de bons artistes, pas de trucs nazes... La plupart des gamins aujourd'hui n'écoutent plus que du hip hop allemand qui sonne comme du gangsta rap mid-nineties. Il y a encore quelques amateurs de sons alternatifs / électroniques qui viennent aux concerts "abstract hip hop", mais les bonnes années semblent derrière nous, j'en ai bien peur. Désormais si tu arrives à ramener 50 personnes dans le public c'est une réussite, et si tu en as une centaine tu es une superstar héhé... Il y a à peine trois ou quatre ans, ramener plus de 200 personnes n'était pas un problème... Les gens prennent de l'âge, sont fatigués d'écouter du hip hop, et pour être honnête, écouter du hip hop passé 25 ans n'est pas très chic ahah...



HHC: Raconte-nous comment a démarré l'aventure Offbeaters et Subversiv Rec? Qui se cache derrière Vinylkingz, les Offbeaters et Subversiv, et quelles sont vos motivations?



X: Eh bien en 1998 j'étais membre du crew de turntablists OTM et j'ai eu l'idée de faire un site web. On tournait bien à l'époque, on faisait plein de concerts et de showcases... Puis mes potes se sont désintéressés de la production et contrairement à moi ne se sont jamais intéressés à internet; j'ai donc trouvé quelques personnes via le net comme Matt de Vinylkingz, Spill de Punchlinemag ou Mnemotrauma. Le site d'OTM a cédé sa place au site des Offbeaters en 2001 et à l'Offbeat Network. C'est à peu près tout... La motivation était la même qu'aujourd'hui, rencontrer et travailler avec d'autres activistes et fonder une sorte de compagnie virtuelle.

Quant à Subversiv*Rec... J'avais envie de monter un label depuis environ 10 ans, j'ai toujours été un gros collectionneur de disques mais je n'avais que quelques mixtapes et mix-cds comme sorties. Matt de Vinylkingz avait déjà sorti un vinyle de battle pour son magasin et quelques turntablists et il a tout de suite accroché à l'idée de faire une compilation, "The Offbeats Vol.1". Après ça on a fondé Subversiv*Rec pour rendre le truc plus "professionnel". J'avais déjà essayé de monter une marque de vêtements avec le nom Subversiv*Clothing, c'est pour cela qu'on a utilisé ce nom.



HHC: Subversiv est problablement le plus important de ces labels-européens-qui-sortent-du-vinyle-indé, et vous n'hésitez pas à prendre des risques en sortant des artistes parfois totalement inconnus. Y a-t-il un secret pour à la fois être commercialement viable, mettre en avant autant d'artistes inconnus et tenir un tel rythme de sortie?



X: J'espère que l'on a été un des premiers labels à lancer cette "tendance", parce que s'il y a bien quelque chose que je déteste c'est "imiter les autres et leur idées"... Blague à part... Désormais on fait non seulement des versions vinyles pour les djs et les collectionneurs, mais on sort aussi des exclus et des nouveaux trucs. C'est important pour nous de ne jamais se répéter et d'apparaître là où on ne nous attend pas. La popularité ou le buzz d'un artiste n'a jamais été déterminant quant à nos choix de sorties. On veut juste sortir ce qui nous plaît sur le moment. Cela peut évoluer, tu peux t'en apercevoir si tu regardes parmis les 40 sorties que l'on a faites ces 4 dernières années... Qui connaissait Cavemen Speak en 2001? On a aimé l'album et on l'a juste sorti. Maintenant pleins de gens sont intéressés par ces gars... Où étaient-ils en 2001?

Heureusement ce n'est plus un risque de sortir ce que l'on aime désormais. La chose la plus importante, c'est de rentrer dans ses frais et on l'a toujours fait durant ces 4 dernières années, même si ça a parfois pris du temps. C'est une super situation de pouvoir sortir ce que l'on aime... Bien sûr, on est toujours un peu court en budget, mais on en retombe toujours sur nos pattes et on finit par sortir le disque. Si on avait l'argent, on sortirait 2 albums par mois, mais on en est pas là... J'aime sortir des trucs d'artistes totalement inconnus... Le nom n'est pas une garantie de qualité.



HHC: Quelle est la sortie qui s'est la mieux vendue, ou le plus rapidement? Celle que tu préfères? En as-tu déjà regretté certaines?



X: Je crois que le "Sound Advice" de Grouch & Daddy Kev s'est vendu très rapidement... La première édition de 500 copies s'est écoulée dès les pre-commandes. On en a re-pressé 500 et nous les avons vendu correctement. Le nouveau cd "Offbeats 3" marche très bien en ce moment aussi.
J'ai particulièrement aimé les deux compiles Plague Language, le Restiform Bodies, la Offbeats 1 et bien sûr le Gunporn... On a aussi 2 ou 3 sorties qui ne sont pas très bonnes à mon goût, mais les mecs qui les ont réalisées étaient sympas et on a sorti ces disques pour cette raison. On assume tous nos choix même si c'est de la merde ahah... La plupart des disques sont sold out, donc pourquoi s'en préoccuper davantage? Je ne regarde jamais en arrière, donc il n'y a rien à regretter. Mais pour en revenir à ta question, il y a en effet quelques sorties que je ne referais pas.





HHC: Certains projets comme la version double-LP de "Adopted by Aliens" ont mis du temps à sortir... Y-a-t-il des projets qui n'ont pas abouti, des artistes qui t'ont dit "non"? Quels sont les autres classiques que tu aimerais sortir en vinyle?



X: Le double vinyle d'"Adopted by Aliens" sort ce mois-ci ahah... Il n'y a eu qu'une poignée de sorties prévues qui ne se sont pas faites. L'album d'Orphan par exemple, ou un lp d'Odd Nosdam. Ceux dont nous voulons le plus finissent par sortir, même si cela doit prendre 2 ans.
Pourquoi des artistes refuseraient? La plupart du temps c'est eux qui nous demandent de sortir leur projet. On connaît la plupart des artistes personnellement et c'est une relation d'amitié... Il n'y a rien d'officiel... On n'est pas très porté sur le comportement rigide de ce type de business.



HHC: Avez-vous déjà fait des rééditions? Comptes-tu en faire?



X: On en a fait. Par exemple pour la première compile Offbeats ou le Grouch & Daddy Kev, comme je te l'ai dit tout à l'heure. D'habitude, on ne veut pas en faire même si on pourrait. Je suis sûr que l'on pourrait vendre plus d'albums de Restiform Bodies et de Deeskee, ou encore de la compile Beyond Space, mais cela ne nous intéresse pas. Ce n'est pas excitant de refaire la même chose... Et l'argent n'est pas un bon argument.



HHC: Est-ce que le label prend tout ton temps? Fais-tu d'autres choses à côté?



X: Je suis en train de préparer mon second diplôme en ce moment et je devrais en avoir fini au printemps 2007. J'ai aussi un job à côté de mes études dans une grosse boîte d'informatique. A côté de cela, je dirige le label... Il me prend tout mon temps de libre. Parfois j'organise des soirées, la plupart du temps breakcore/drum & bass/electro, mais plus de soirées hip-hop désormais. Le reste du temps, je joue à des jeux videos, même si ma copine dit que je suis trop vieux pour ces conneries, et je fais de la musique. La production est mon équivalent pour la télévision. C'est une récréation parce que je le fais pour le fun, sans pression.



HHC: Tu produis toi-même depuis un petit moment... Quels sont tes influences? Présente-nous tes différents projets : Rushya, etc..



X: Je produis depuis 2003 environ mais avant cela je faisais de la musique avec d'autres instruments, comme mes platines et du matériel analogique (un drum kit, une basse, ce que j'avais sous la main). Je ne sais pas jouer d'un instrument et cela ne m'a jamais intéressé. C'est pour cela que j'ai commencé à faire du son sur un pc. Tu peux te servir de tous les instruments sans savoir en jouer. Je préfère aussi travailler en solitaire, c'est super important pour moi. Je suis influencé par plein de choses: le temps, l'atmosphère, les circonstances... Pour ce qui est de la musique, par le hip hop bien sûr... Ca change chaque jour.
J'ai produit des trucs pour quelques mc's ces deux dernières années et je suis impliqué dans Gunporn (Bleubird, des mecs de Cavemen Speak et Stacs Of Stamina) et Rushya (avec Ancient Mith), ce qui est une bonne expérience... Je n'avais jamais fait du son pour d'autres gens et ce qu'ils ont fait avec ma musique est incroyable.
C'est dur pour moi de décrire mes productions... C'est plutôt électro avec des ambiances assez sombres. C'est que les gens disent... Je fais juste de la musique. J'aime certains morceaux plus que d'autres... Quand je finis un morceau parfois, je ne l'écoute plus jamais après. J'ai quelques morceaux sur mon disque dur que je ne me souviens même plus avoir fait.



HHC: Que penses-tu de l'évolution de la scène indé aujourd'hui, par rapport à ce qui ce faisait à la fin des années 90 avec les premiers Anticon, etc... Qualitativement? A-t-elle eu une influence sur la scène allemande?



X: Honnêtement, je ne suis plus trop son évolution depuis environ deux ans. J'ai collectionné les disques pendant des années mais j'ai arrêté l'an dernier... Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais les autres styles musicaux m'intéressent plus en ce moment.

Mais en tant que patron de label, je m'aperçois que les gens qui faisaient du hip hop progressif ont de plus en plus tendance à intégrer des éléments électro-pop ou rock indé dans leur musique, et à laisser leurs racines hip-hop derrière eux. Anticon ont été les premiers artistes (populaires) à lancer ça et les autres ont suivi. Ce n'est pas une mauvaise chose mais de temps en temps, j'aimerais écouter un bon album de hip hop traditionnel. Le bon côté des choses, c'est que les beats deviennent peu à peu de la musique instrumentale... La qualité des productions est bien meilleure qu'il y a quelques années. Je n'aime pas trop le style boucle/boom bap du passé. C'est pour cela que j'ai toujours écouté de la musique électronique, il y a plus d'attention portée à la production.

Je n'écoute pas de hip hop allemand. Les trucs populaires sont pourris, une sorte de faible imitation mid-nineties du son new-yorkais avec des lyrics de pseudo-gangsters... Il y a quelques bons mc's chez nous, comme SODA de Scheiterhaufen, Saarpreme et quelques autres, mais ils n'intéressent personne. Je crois qu'on a vendu plus de leurs disques au Japon qu'en Allemagne, ce qui est assez bizarre. Ca prendra beaucoup plus de temps d'établir une scène allemande de hip hop indé.



HHC: Que penses-tu du phénomène myspace? Il semble émerger des micros-hype toutes les semaines avec leur lot de mauvais emo-rap...



X: Myspace est une bonne plate-forme pour nouer des contacts via le net, et c'est l'opportunité pour chaque artiste de présenter et promouvoir sa musique. Les artistes inconnus et sans label ont aussi la chance de pouvoir faire découvrir leur son sans avoir à monter un site web.
Bien sûr, il y a beaucoup de trucs pourris, mais quelle importance? J'ai rencontré pas mal d'artistes talentueux via myspace l'an dernier et j'ai même monté une page pour Subversiv*Rec et moi. Maintenant tu trouves quasiment tous les artistes là-dessus. C'est cool... Parfois il me manque une adresse mail et je contacte la personne via myspace... C'est sympa, mais ça n'est pas un instrument de marketing super important.



HHC: La plupart des connexions que tu as avec les artistes dont tu as sorti les disques se limitent à internet... As-tu déjà rencontré certains d'entre eux? Est-ce un avantage de tout faire depuis son pc?



X: J'ai rencontré pas mal d'entre eux en fait, par exemple lors des concerts que l'on a organisés ou de show où je me suis rendu. L'an dernier, je suis allé aux Etats-Unis pendant quelques semaines et j'ai rencontré Dday One, The Mole et d'autres. C'était assez marrant... En fait je crois que j'ai rencontré la plupart d'entre eux ces dernières années, comme les Shapeshifters, des gars d'Anticon, et pas mal de gens de la communité allemande comme Mnemotrauma, les gars d'Equinox Rec, etc...

Tout gérer depuis mon pc est carrément avantageux pour moi. Comme je ne travaille que de nuit, je ne pourrais pas rencontrer la plupart des gens avec lesquels je bosse. J'ai toujours un pc portable avec moi doté d'une connexion internet... Alors que si tu essaies d'appeler chez moi, c'est quasiment impossible de m'avoir héhé...





HHC: Subversiv commence à être bien établi désormais. Comment vois-tu l'avenir du label? Des labels plus gros t'ont-ils proposé un deal pour être rattaché à eux? L'indépendance est-elle un choix délibéré ou subi?



X: Le label est bien établi? Content de l'apprendre... Je ne m'en suis pas encore rendu compte... C'est toujours intéressant d'entendre l'avis des autres. Eh bien, j'aimerais que l'on continue à grandir en tout cas. On a besoin de plus de personnes pour développer notre label. On a besoin que quelqu'un s'occupe du marketing, de la distribution et même de trucs comme du mastering des sorties pour que l'on devienne une vraie compagnie internationale avec des bureaux dans différents pays et des sous-labels... Heureusement quelques personnes ont rejoint les Offbeaters, comme Gordon de Mooncircle Project et Chojin de Dosenorganismus, ils nous aident pour ce qui est des artworks. Mais on en est qu'au début. Malheureusement beaucoup de gens dans ce business ne sont pas fiables, ou alors trop lents, etc...



HHC: Ce phénomène de scène indé et de vinyles limités, on a du mal à en mesurer l'impact sur les médias autre qu'internet... La plupart des gens qui achètent du Subversiv sont surtout des collectionneurs internautes avertis. Penses-tu pouvoir toucher un public plus large? C'est une chose sur laquelle tu veux travailler?



X: Oui, je suis totalement d'accord avec toi. C'est notre plus gros problème ces dernières années. On a "seulement" l'attention des gens qui utilisent internet comme medium d'information et on n'arrive pas à atteindre les autres personnes... On pourrait faire plus de promo en dehors d'internet mais c'est assez coûteux. Plutôt que de dépenser du fric pour lécher des culs, je préfère sortir de nouveaux disques. C'est une question de priorité... Mais on y travaille. On cherche toujours un bon promoteur pour notre label et de bonnes connections avec les magazines et les radios qui sont plus intéressés par la musique que par les tendances. On a envoyé pas mal de promos aux magazines ces derniers temps mais on n'a eu qu'une poignée de chroniques. C'est bizarre parce qu'on vend plus de disques que la plupart des autres labels dans notre portion de marché et personne ne parle de nous dans la presse... On a sorti des disques avec Buck 65, Busdriver, Murs, Anticon qui sont très populaires sur cette scène et personne ne s'y intéresse ahah... C'est la malédiction de Subversiv*Rec.



HHC: Tu intègres souvent de nouveaux noms dans ton, roster, via les compiles Offbeats, etc... Quelle est ta dernière claque, l'artiste qui a un gros potentiel d'après toi?



X: Eh bien, des mecs comme Babelfishh me font bloquer ces jours-ci. Lorsque j'ai écouté son album pour la première fois, j'ai vraiment été excité par la vibe et la créativité. Ca sonne comme du punk-rock, une sorte de "fuck you-attitude". Les premiers Cavemen Speak avaient une vibe similaire. J'aime les sons crades, les trucs imparfaits, la variété de styles sur un album et le courage de faire ce que tu veux. Je n'aime pas le son propre qu'ont la plupart des disques aujourd'hui. L'album des 13&God est bon, sans aucun doute, mais s'il avait la vibe qu'il y a sur l'album des Deep Puddle Dynamics, il serait meilleur... Tout sonne à l'identique même si la musique est différente. Mais ce n'est que mon opinion personnelle. Je suis sûr que 90% des gens ne seront pas d'accord avec moi...
Je ne suis pas partisan des albums à multi-featurings aussi, cela t'empêche de développer ton propre son et ça ne sert qu'à ajouter des gros noms sur la pochette pour attirer du monde. La plupart des albums ressemblent plus à des compilations qu'à autre chose de nos jours.
Un LP de Babelfishh et Astronautalis est prêvu pour la fin de l'année... Ces deux gars nous intéressent beaucoup en ce moment et je suis sûr qu'ils intéresseront plus de personnes dans le futur.



HHC: Tes futurs projets.. Persos et pour le label...?



X: Ancient Mith et moi venons de démarrer le second album de Rushya, il est prévu pour cet hiver ou début 2007, et je bosse aussi sur mon premier "vrai" album solo pour la fin de l'année. J'ai déjà quelques morceaux finis avec des featurings d'Epic, Brzowski, Time, et d'autres.
Le premier album de Rushya est sorti récemment et contient la première période de notre travail commun... Ca a été une collaboration éloignée mais intensive, la prochaine sera plus proche et professionnelle. Ancient est une des bonnes personnes dans ce business.
Sur un plan personnel je veux terminer mes études au début de l'année prochaine et trouver un job sympa... Pour Subversiv, j'aimerais que l'on ait plus d'attention et une meilleure distribution en dehors du net, et enfin j'aimerais ne pas avoir à trouver un job parce que je préfère me concentrer sur une seule chose héhé...

Sinon, les projets prévus pour cette année sont:
- une compilation cd Arepaz/ Botanica Del Jibaro
- le split lp de Babelfishh et Astronautalis
- le lp du projet de Brzwoski et K-The-I???
- la version vinyle d'Offbeats Vol. 3.1
- l'album de Rushya

Et enfin le double LP des Shapeshifters (ndlr: qui vient d'atteindre les bacs)... Promis juré ahah...



HHC: Merci bien... Un dernier mot?



X: www.subversiv-rec.de / www.offbeaters.com et si vous voulez acheter une petite sélection de bons trucs : www.mailorder.offbeaters.com. Cheers.



Interview de Pseudzero
Juin 2006

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